vendredi 1 novembre 2013

C'était Parfait...


Le mois d'octobre vient de se terminer : un mois incroyable, rempli d'événements tout aussi surprenants les uns que les autres.
Un mois très particulier, car c'est aussi pendant celui-ci que j'ai passé le cap du quart de siècle. Dire que le 25 octobre 2012, je m'envolais à Prague. Qui aurait cru que cette année cela se passerait, ici, à Montréal...  Mais, je vous en parlerai plus loin.

Tout débuta le 1er octobre. C’est l'ouverture de la saison de la Ligue National de Hockey avec la retransmission en plein air du premier match du Canadien. Certes, la victoire n'était pas à la clé, mais il y avait une atmosphère incroyable, et plein d’activités. 
Comme toujours, le public a répondu présent, tout vêtu de rouge et blanc.

Mais, ce n'était pas la seule grande nouvelle de ce début de mois. En effet, un peu plus tôt dans la journée, j'ai obtenu de mon responsable une réponse très positive. Pour faire simple, mon entreprise actuelle est d'accord pour me garder (encore et encore !). Je vais pouvoir lancer les démarches pour mon nouveau visa, c'est-à-dire 18 mois supplémentaires, à Montréal.

Quelques jours plus tard… place à un évènement complètement différent : beaucoup plus glamour, relaxant, calme. 
Un plaisir sonore complètement inhabituel : rendez-vous à la maison symphonique de Montréal, pour assister à l'unique représentation de l'orchestre symphonique du Mariinsky de Saint-Pétersbourg, qui est considéré par certains comme le concert le plus attendu de l'année.
La salle, tout de bois vêtue, est d'une beauté incroyable, et révèle un acoustique parfait. Les piliers de la salle sont déposés sur des coussins et elle est aussi tapissée de 175 coussinets pour l'isoler des vibrations et des bruits extérieurs. Le bois, du hêtre de l'Outaouais, recouvre la salle à 70%, ce qui joue en partie sur la grande qualité acoustique.
"Maestro place à la musique !"
C’était une représentation de très haute performance. La foule a ovationné, debout, à grands cris, et le pianiste fit même deux rappels. J'ai été époustouflé par la prestation de celui-ci qui vivait vraiment ce qu'il jouait, le tout sans partition. Le chef d'orchestre (Valery Gergiev) ajouta lui aussi deux rappels à la fin du concert. C’était un moment assez magique, accompagné de la plus belle.
Le lendemain, nous partions faire un petit tour sur la route des vins, comme j'ai déjà pu vous en parler dans cet article. Une fin de semaine, tellement agréable, qui était placée sous le signe de la découverte, et du plaisir. C'est toujours plus appréciable en bonne compagnie.

Le 15 octobre, changement de décor : Bienvenue au Théâtre Saint Denis pour le Show de Rachid Badouri. Il nous a présenté son nouveau spectacle "Rechargé". Un show qui était très amusant, mais à la fois émouvant. Un spectacle dans lequel il parle de son mariage avec Julie, de sa vie en Europe, de son père, mais aussi de la mort de sa maman…

Une très belle représentation, qui comporta bien sûr des petites jokes québécoises. Si vous voulez passer un bon moment, allez lui rendre visite au Théâtre Saint Denis : prolongation jusqu’en décembre, pour une crise de rire assurée.

Deux jours après avoir rigolé avec Rachid Badouri, nous revoilà à la Place des Arts, et plus précisément au Théâtre Maisonneuve, pour assister au premier ballet de la saison : "La Belle au Bois Dormant".

La Belle en version rebelle : provocation, ambiance trash et obscure, décor épuré et 30 danseurs quasi-acteurs pour cette version résolument moderne, portée par la musique de Tchaïkovski et magnifiquement interprétée par l'Orchestre des Grands Ballets. 
On y découvrit une Aurore rebelle et toxicomane, dont le destin se retrouve entre les mains d’un trafiquant de drogue qui compromettra son bonheur. Au final, on a pu assister à une réelle standing ovation.
Cependant, selon mon avis personnel, la musique de Tchaïkovski est toujours aussi merveilleuse. Mais, je mettrai tout de même un petit bémol, car le personnel était trop visible au moment d'apporter les éléments du décor. Je ne m'attendais pas à voir non plus un cuisinier sortir de nulle part, et faisant un show comique. C’était donc pour moi une représentation en demi-teinte. Il manquait un petit brin de magie… la magie que j'avais pu trouver lors de la représentation du Lac des Cygnes, à Saint-Pétersbourg.
J’espère que le prochain ballet, le célèbre Casse-Noisette, ne sera pas aussi surprenant.
Le jeudi 24 octobre, le Canadien de Montréal affronta les Ducks d'Anaheim. 
Cette saison, le Canadien ne rencontre qu’une seule fois les Ducks, au Centre Bell, et je me sentais comme obligé de prendre des billets pour assister à la game, et pour voir une dernière fois Teemu Selänne, jouer sous les couleurs des Ducks. Pendant ce match, encore un autre moment très intense se produisit lorsque Saku Koivu a dit au revoir à tous les Partisans du Centre Bell (petit rappel : Saku Koivu a été capitaine du Canadien de 1999 à 2009, et victime d'un cancer pendant cette période). Je vous laisse alors imaginer l'ovation que les Partisans avaient réservée à ce dernier.

Au final, les Canadiens l'ont emporté par 4 à 1. J’ai été légèrement déçu par la prestation des Ducks, mais je suis reparti quand même avec des étoiles plein les yeux.

Le vendredi 25 octobre, un sentiment étrange m'a envahi car c’était la première fois que je me retrouvais vraiment loin de mon entourage et de ma famille. Mais, j’ai réalisé qu’ici aussi,  j’ai trouvé une personne incroyable qui a fait de ce jour, un jour vraiment spécial, rempli d'agréables surprises :)
25 ans le 25 octobre ! Certains me disent que c'est une année de chance… Je commence à le croire.

Pour célébrer cela, j'ai alors organisé chez moi un bel événement, histoire de replonger dans notre adolescence « baskets et salopette », avec une boom nouvelle génération. Les meilleurs tubes, des années 90, étaient en boucle sur les platines.
À ma grande surprise quasiment tout le monde a joué le jeu, pour une soirée pleine de rebondissements, avec en prime, un gâteau personnalisé aux couleurs du Canadien. Que demander de plus ? Voir tout ce beau monde qui chantait, dansait, s'amusait… cela m’a fait chaud au cœur. Certes, je suis à plus de 6 000 km de chez moi, mais ici j'ai trouvé une sacrée bande de fous.

Merci ! 

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